jeudi 13 juillet 2017

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ATTENTION le daniloris prend des vacances jusqu'au 6 Août : il vous faudra attendre pour savoir ce qu'il pense de Dunkerque, Baby driver, La région sauvage, Tom of Finland, Valerian, La planète des singes ou une vie violente...
Mais il reste encore quelques jours pour découvrir 4,5 films avant le départ en Afrique Australe.

Spider-man: homecoming


Spider-man : homecoming de Jon Watts (U.S)°° 2 h 13
Comment changer le genre sans y toucher vraiment? On retrouve un peu les mimiques de Tobey Maguire avec ce Tom Holland mais en plus foufou, énergique et maladroit. Même si les effets spéciaux envahissent l'écran en deuxième partie on se prend à sourire souvent aux mésaventures de cet ado gaffeur. Des fois on a même envie de le pousser un peu notamment avec sa petite amie. Les seconds rôles sont bons (Mickael Keaton qui ressemble de plus en plus à Julien Lepers). Bref divertissant mais qu'on oublie en sortant de la salle.

The circle


The circle de James Ponsoldt ( U.S)°° 1 h 50
Film pour ados, naïf et généreux qui a le mérite d'avertir sur les dangers des objets connectés (portables etc ...) Beaucoup d’invraisemblances mais une vraie réflexion sur le sujet. Des scènes un peu lourdingues , plaquées ou précipitées et d'autres franchement réussies ( les deux étudiants qui viennent questionner la jeune stagiaire fait froid dans le dos). la fin est bâclée mais malgré tout on passe un agréable moment.  

mercredi 12 juillet 2017

Une femme fantastique


Une femme fantastique de Sebastian Lelio (Chili) °° 1 h 44
Marina ( Assez stupéfiante Daniela Vega), Daniel de son vrai nom perd l'homme qu'elle aime d'un A.V.C. Elle perd aussi ses repaires, se confronte à sa belle famille qui fait l'effort de ne pas être tout à fait odieuse. Il y a tout du mélo almodovarien auquel on pense tout le temps, sans son humour ou sa démesure. C'est surtout de longues promenades dans les rues qui n'en finissent pas, nonchalantes, tristes et mélancoliques. Une sorte de parenthèse avant de reprendre le cours d'une vie normale. C'est un film qui ne choisit pas à l'atmosphère lourde. Peut-être pas pour un soir de cafard.

mardi 11 juillet 2017

Entre deux rives


Entre deux rives de Kim Ki-Duk (Corée du Sud)°°° 1 h 54
Il est pêcheur coréen du nord. Ses filets se prennent dans l'hélice de sa petite barque et celle-ci s'éloigne vers l'autre Corée, celle du sud. Commence un très long calvaire pour cet homme qui veut juste retrouver sa famille. Espion ? Malchanceux ? Cet homme va être questionner, torturer, va vivre une horreur qui ne finira jamais. Même reconnu innocent, il ne le sera plus jamais aux yeux de son ancienne patrie. Enfin un nouveau film de Kim Ki-Duk ( trois ne sont pas sortis en France) et quel film! Il renvoie dos à dos les deux Corée: l'une qui ne comprend pas comment on puisse préférer revenir vivre dans une dictature et retrouver sa famille et l'autre qui ne fait confiance à personne. Ryoo Seung-bum est prodigieux, fiévreux et tellement humain. A voir absolument.

Sans pitié


Sans pitié de Sung-Hyun Byun (Corée) °°° 2 h 00
Gigantesque chassé-croisé, inventif, énergique, violent, impressionnant. Une histoire d'infiltration dans un gang mafieux à la façon Tarantino mais sans le "regardez comme je sais faire". Même si ce film digère tous les grands moments des réalisateurs américains (ou japonais) , Scorsese en tête, il est d'une maîtrise incroyable, un nouveau virtuose asiatique. De la prison aux trafic de drogue, histoire d'amitié, de succession, de loyauté, de trahison. Savoir à qui faire confiance ! Vaste programme. A découvrir.

lundi 10 juillet 2017

Les hommes du feu


Les hommes du feu de Pierre Jolivet (Fr) °°° 1 h 30
Pour tous les enfants qui veulent devenir pompier, ce film-documentaire est fait pour eux. C'est une chronique au plus près de l'action, servie par des acteurs épatants: Emilie Dequenne (Com'd'hab), Roschdy Zem qui continue avec brio sa collaboration avec le réalisateur et Michael Abiteboul dans un rôle pas sympathique du tout. Le quotidien, les peurs, le courage, les erreurs : tout est là. P. Jolivet nous épargne l'histoire d'amour convenue, la psychologie simpliste pour nous montrer la réalité sans fioritures, caméra à l'épaule et cela suffit pour maintenir un suspense : celui des interventions, celui des relations humaines. Très joli film, à voir.

Grand froid


Grand froid de Gérard Pautonnier (Fr) °° 1 h 26
 Les affaires ne vont pas fort dans cette petite entreprise de pompes funèbres. Olivier Gourmet ne peut même plus payer ses ouvriers. Ils ont beau guetter les malades du village, personne ne claque! Jusqu'au jour un couple vient pour enterrer le mari de la dame. Elle paye bien :une aubaine. Mais l'enterrement ne va pas se passer vraiment comme prévu. Il y a du "Fargo" dans ce film Kaurismanien. Sobre, drôle mais un peu timide et inégal. Mais on passe un très bon moment en compagnie de Bacri et d'Arthur Dupont.

vendredi 7 juillet 2017

Le dernier vice-roi des Indes


Le dernier vice-roir des Indes de Gurinder Chadha (G.B/Inde) °°° 1 h 47
On a le sentiment agréable de replonger dans notre enfance où la télévision nous offrait des sagas romantico-historiques qu'on savourait avec plaisir. De plus on révise son histoire: l'indépendance de l'Inde ou comment Lord Moutbatten s'est fait rouler dans la farine par Churchill et consors. ( On côtoie Nehru, Gandhi et Jinnah pour le futur Pakistan).  Comme celui-ci est très joliment interprété par Hugh Bonneville, on se refait en plus un petit peu de Downton Abbey ( le rôle étant vraiment proche) et Gillian Anderson est parfaite. La reconstitution est grandiose du côté palais, rien ne manque, du côté peuple dans la rue c'est un trop propret. Plus une histoire d'amour qui finit ... bref il y a tout ce qu'il faut pour plaire. 

mercredi 5 juillet 2017

Le Caire, confidentiel


Le Caire, confidentiel de Tarik Saleh (Suède/All/Dan) °°° 1 h 50
La tempête gronde, le printemps arabe égyptien est sur le point d'éclater. Tarik Saleh tire son histoire passionnante de bout en bout de l'assassinat d'une célèbre chanteuse libanaise dans un hôtel de Dubaï commandité par un proche et riche parent de Moubarak. Une descente de le monde corrompu de l'Egypte, une dénonciation au vitriol de tous, car aucun n'échappe aux magouilles même si certains ont des scrupules. Fares Fares que l'on a vu dans "Star wars "en  est le principal atout. La mise en scène maligne est  tout à fait maîtrisée et inventive. A découvrir.

mardi 4 juillet 2017

Ana, mon amour


Ana, mon amour de Calin Peter Netzer (Roumanie/All/Fr) °° 2 h 05
Ce film est une saga amoureuse: 10 ans de la vie d'un couple. Entre allers-retours et ellipses, cette façon de raconter est vraiment très intéressante. Peut-être un peu trop longue cette histoire complexe et déroutante a le mérite d'aborder le couple d'une façon jamais faite. L'on suit Ana jeune femme au comportement étrange, fragile et malade jusqu'à son épanouissement au détriment de Toma qui fera le chemin inverse. Mais est-ce vraiment le réalité ? A découvrir.

dimanche 2 juillet 2017

David Hockney


David Hockney Beaubourg 2017 °°
Le peintre pense que la peinture et les images ont un rôle à jouer dans la société, ce qu'on peut voir des ses premières composition de l'expo, beaucoup moins maîtrisées que les suivantes. Ses love paintings où il introduit une dimension sexuelle et narrative sont vraiment intéressantes comme ses graphismes ( The drinking scene) . Il s'inspire de tous les artistes qu'il aime (Picasso, Bacon, Hopper principalement) S'en suit les fameux tableaux californiens autour du thème de l'eau et des piscines, puis des portraits à deux, grands format, où défilent tous les grands artistes. Des œuvres moins convaincantes clôturent l'expo ( collage, perspective inversée etc...) Selon son goût il y a des œuvres qui émeuvent et d'autres non. Manque souvent le côté émotionnel perso. A voir; 

samedi 1 juillet 2017

Visages, villages


Visages, villages d'Agnès Varda et J.R (Fr) °°°° 1 h 29
L'on voudrait que ce formidable moment de poésie pure ne s'arrête jamais. Agnes et JR s'en vont sur les chemins de France photographier des visages et les placarder sur toutes sortes de murs, des contenairs et autres endroits insolites. Il y a surtout de merveilleuses rencontres avec la population. C'est une suite logique de l'oeuvre de Varda poétique, nonchalante gratuite et indispensable. Elle offre à nos yeux énamourés une page d'amour de l'humain: dès le début dans les corons une bouffée d'émotion nous assaille devant cette femme seule habitante, résistante, d'une rue abandonnée toute retournée devant ce cadeau mural. Il y a aussi la complicité entre les deux artistes et leurs douces chamailleries. L'artifice qui pourrait s'installer disparaît immédiatement surtout grâce aux résultats artistiques géniaux. Guy Bourdin (ami d'Agnès d'antan) sur le bunker, le paysan sur la grange, les femmes sur les docks, un trop plein d'images magnifique. On passe des rires aux larmes, des souvenirs aux envies d'avenir jusqu'à la claque finale du goujat Jean-Luc Godard qui était, on s'en rend compte après, peut-être la rencontre ultime, le cadeau d'Agnès à JR . Blessant. Une pure merveille à voir obligatoirement.

The last girl, celle qui a tous les dons


The last girl, celle qui a tous les dons de Colm Mccarthy (G.B) °° 1h58
C'est un walking dead soft. La terre est envahie par des zombies plutôt rapides (comme dans dans Busan) et très affamés. Dans une base on a recueilli des enfants moins méchants, que l'on essaie d'éduquer. Et cela marche pour Mélanie une jeune fille métis qui a un don et une soif d’apprendre exceptionnelle. Elle va aider nos scientifiques ( Gemma Arterton , Glenn Close) à s'en sortir. Le scénario est mince mais c'est bien joué et le propos assez passionnant.

Monsieur de Pourceaugnac


Monsieur de Pourceaugnac (Épée de bois: Cartoucherie) ° 2 h 30
Beaucoup de moyens pour un résultat assez décevant. Une salle immense et un plateau de jeu réduit de façon étonnante qui étrique l'action. Des masques assez jolis qui ne sont pas exploités. De grosses différences de jeu entre les acteurs. Même si il y a des idées de mise en scène vraiment intéressantes, on accroche pas à la proposition de R. Trano De Angelis. On s'ennuie un peu, faut dire qu'on ne comprend pas tout le texte. Le final impressionnant tombe à plat lui aussi et c'est dommage. Qu'aurait-on pu faire d'une telle marionnette de notre naïf limousin ? A vous de voir.