
La disparition de Josef Mengele d'après Olivier Guez, adapté et joué par Mikaël Chirinian (La pépinière) °°
Mis en scène par Benoît Giros. Encore un seul en scène, hors comique ou récital, ( après Magre, Murillo, Ascaride, Desmedt, Tito Clément, Victor Kyrylov, M. Boyer, C. Viktorovitch, Caroline Silhol, Benjamin Voisin, Mickaël Delis etc..... il y a en a trop) réussi bien sûr. Mais même si c'est économique pour les théâtre cela devient un peu frustrant pour le spectateur. Du coup la jeunesse d'Anouilh au "Poche" ou "Art" Reza, puisqu'ils sont deux ou trois semblent être des grosses productions hollywoodiennes. Bref ceci-dit, dans un décors à la Boltanski (un peu moins macabre, puisque constitué de photos murales) le comédien raconte avec un débit ultra rapide mais très articulé la fuite de Mengele en Amérique du Sud, le boucher médecin d'Auschwitz, au 4000 morts sur sa conscience ( qu'il ne consultait jamais visiblement) et aux expériences horribles, soutenu par sa famille restée en Allemagne. Très grande performance, spectacle féroce et terrifiant. A découvrir.