Ce nouvel an qui n'est jamais arrivé

 
Ce nouvel an qui n'est jamais arrivé de Bogdan Muresanu (Roumanie) °°° 2 H 18

Formidable. 20 décembre 1989, Nicolae Ceausescu va tomber mais personne ne le sait. Surtout pas les cinq personnages que l'on suit en cette journée mémorable. Ils se dépatouillent comme ils peuvent. Entre désespoir et humour ce film est un petit bijou. Une comédienne qu'on oblige à jouer une fanatique du régime, un ouvrier dont le fils a écrit au père Noêl qu'il veut la mort du président comme cadeau à son père (Hilarant), un fils de bourgeois qui fuit vers la frontière etc... C'est jouissif avec mise en scène inventive, tout en tension et pourtant fluide et drôle. Et le final sur une montée du boléro de Ravel est parfait. A voir de suite.

Les fleurs du silence

 

Les fleurs du silence de Will Seefried (Afr du sud) °°° 1 H 39

Sincère et beau. Dans les années 20/30 dans la douceur idyllique de la campagne anglaise, se joue un drame qu'on ne peut soupçonner. Un grand médecin, Eugène Steinach, féru de modernité, nommé 6 fois au Nobel, a imaginé qu'on pouvait guérir son homosexualité en greffant un testicule d'un homme hétéro à la place d'un forcément malade d'un gay. C'est ce que va exiger de son amant un jeune médecin désireux de devenir normal. On plonge dans l'horreur alors que tout était si harmonieux. La folie, la mort guettent. Magnifiquement interprété par Fionn O'Shea, Robert Aramayo, Erin Kellyman et le malheureux Louis Hoffman. A voir absolument.

Les indomptés

 

Les indomptés de Daniel Minahan (U.S) °° 1 H 59

Muriel ( Daisy Edgar-Jones très bien) secrètement attiré par son beau frère (Jacob Elordi aïe, aïe, aïe canon) accepte d'aller s'enterrer dans un pavillon triste d'une banlieue qui l'est encore plus. Son mari ne conçoit la vie que pépère contrairement à son frère qui la croque dans les bras de beaucoup sans en être finalement heureux. Chassé croisé amoureux hyper intéressant, un peu rétro, très sexy, en plein boom du rêve américain. N'oublions pas Will Poulter et Diego Calva). A découvrir.

Les linceuls

 

Les linceuls de David Cronenberg (Canada) ¤ 2 H 00

Nul. C'est rare que je résume un film de la sorte parce qu'il y a toujours quelque chose à gratter mais ici c'est tellement bête qu'on se pose des questions. Qu'y a t-il dans sa tête ? Je suis sûr que les critiques vont continuer à le soutenir en souvenir du passé. Mais c'est trop laid, trop idiot: qui aurait envie de suivre sur écran la décomposition du corps de l'être aimé après sa mort ? Esthétiquement sombre et ambiance paranoïaque cela aurait pu peut-être faire un épisode court de Black Mirror. 

Made in France

 

Made in France (Théâtre de Belleville) °°° 1 H 40

de Samule Valensi & Paul-Eloi Forget

Très belle surprise que cette pièce sur le monde du travail. (Dernière ce soir, regardez s'il reste des places) avec une mise en scène vive, intelligente et de très bons acteurs. Ils sont prêts à tout pour sauver leur usine qui est promise à une fermeture certaine, vu que les dirigeants en ont déjà construit une autre à l'étranger pour la remplacer. Arrive à l'usine un jeune homme en "peine aménagée" qui par hasard est pris pour un brillant syndicaliste qui fera bouger "ou pas" les choses. Vraiment réussi, ce spectacle fait du bien, même s'il charrie toutes les terribles situations de gens démunis. A voir (Ils seront à Avignon cet été).

Le clan des bêtes

 

Le clan de bêtes de Christopher Andrews (Irl/G.B/Bel) °° 1 H 46

Film très fort, dur, cruel. D'un simple vol de béliers vont s'enchainer des actes violents de plus en plus insupportables. Réflexions sur la culpabilité, sur le pardon ou pas, d'actes anciens mais le réalisateur en ajoute beaucoup, tous les personnages s'enlisent dans la haine, la vengeance jusqu'au-boutiste avec trop de scènes de sang . Dommage parce qu'il des références évidentes mais c'est un film à découvrir.

La chambre de Mariana

 

La chambre de Mariana d'Emmanuel Finkiel (Fr/Hon/Bel/Isr)°°° 2 H 11

1943 en Ukraine. Une jeune mère juive confie à une prostituée son jeune fils qui vivra caché dans une penderie de la maison close. Très beau film où le spectateur entrevoit comme le jeune héros (Artem Kyryk très bien) les scènes de vie, par un trou de serrure, de mur ou entre deux planches. Ou l'on se rend compte que chacun lutte pour sa survie, qu'il n'agit pour le pire ou le meilleur que par peur, par obligation, lâcheté, que ses actions obéissent au moment présent. Mélanie Thierry est absolument prodigieuse, d'une intensité qui dépasse l'entendement ( elle a passé deux ans à apprendre l'ukrainien). On suit l'histoire par le regard de l'enfant, de ce huis clos on ne s'échappe que rarement juste pour découvrir l'horreur mais de cet enfermement le réalisateur va nous emmener vers un semblant d'espoir: le départ des allemands, le changement d'attitude des habitants de la maison, les rêves... Intense. A voir.

Eugène Boudin

 

Eugène Boudin (Marmottan) ° 

Chaque tableau en lui même est très beau mais quand on en a vu un, on en a vue cent. C'est le même thème , bateaux, plages répliqués à l'infini, que ce soit la manche, ou la méditerranée. Belles couleurs, il fut l'inspirateur de Monet, exposé dans le musée qui lui est consacré. Petits personnages ou scènes de pêches en bas de tableau pour laisser les ciels envahirent la toile. A vous de juger.

Simon de la montaña

 

Simon de la montaña de Frederico Luis (Arg/Chili/Uru) ¤ 1 h 38

Un jeune homme se fait passer pour handicapé pour échapper à " on ne sait pas trop quoi", une tristesse, une routine, une famille trop présente ? C'est sûr qu'on est loin d' "un petit truc en plus" mais ce n'est pas pour cela que c'est mieux. La caméra toujours au plus près nous étouffe, toujours des gros plans, du mouvement, de "regarder comme je filme". On ne s'attache pas aux personnages, ce n'est sans doute pas le but mais moi, cela m'a gonflé et je suis sorti au bout d'une heure. Cela plait aux critiques donc allez peut-être y jeter un œil mais bon...

Les mystères de Paris

  

Les mystères de Paris d'Eugène Sue (Théâtre de la Huchette) °°

Mise en scène de Patrick Alluin, livret d'Eric Chantelauze, musique de Didier Bailly. Paris 1850. On suit avec un certain plaisir les aventures de Rodolph, Fleur de Marie, La Chouette et le maître d'école dans une comédie musicale agréable. Aide aux opprimés, voleurs, escrocs, criminels, romantisme, dans la lignée des Misérables de Hugo. Le spectacle gagnerait à commencer plus tôt, on n'a plus l'habitude, maintenant que la plupart débute à 19 h00 /30. Ces deux heures sont plutôt intenses. Bravo aux trois comédiens. A voir. 

La réparation

 

La réparation de Régis Wargnier (Fr) °° 1 H 44

Pas si catastrophique que ça mais mais pas mal molasse. Cornillac chef à bientôt trois étoiles disparait en même temps que son premier ouvrier. Sa fille, amoureuse de ce dernier, se morfond pendant deux ans avant de recevoir une intrigante invitation à Taipei . Un premier signe ? Jeu de piste fadasse titillé un peu par Louis-Do de Lencquesaing mais plombé par la moue de Julia de Nunez dont le rôle n'est pas facile à défendre, c'est vrai. Si vraiment vous n'avez rien d'autre à voir. 

El jardinero

 

El jardinero de Miguel Saez Carral (Esp) °° 1 saison, 6 épisodes Netflix

Elmer a une mère pas comme les autres, dominatrice, trop aimante, mais surtout commanditaire de meurtres qu'elle lui oblige à exécuter. Sans ressentir de sentiment après un accident il obéit jusqu'au jour où il tombe amoureux de sa future victime. Comme il est jardinier il enterre ses victimes qui lui servent d'engrais. Bien sûr cette belle machine va se gripper. Très longue à démarrer cette série finit par nous saisir au bout de troisième épisodes. Pourquoi pas.

Black mirror

 

Black Mirror créé par Charlie Brooker G.B (Saison 7) °° 6 épisodes

Comme c'est d'usage dans ce genre de série aux épisodes différents, certains sont plus réussis que d'autres. "Hôtel rêverie" est super ainsi que "Des gens ordinaires", "Eulogie" et peut-être "bête noire" , les autres sont vraiment très faibles. Mais on prend toujours plaisir à se laisser entrainer vers ces univers de moins en moins lointains. A voir.

Le Mélange des genres

 

Le mélange des genres de Michel Leclerc (Fr) ° 1 H 43

Malgré un début assez sympa, des acteurs qui font ce qui peuvent, cette comédie est assez poussive, un brin caricatural. La domination patriarcale dans le contexte actuel est un vrai sujet mais Leclerc passe un peu à côté. Chaque personnage est très stéréotypé, sans nuance, quelque fois cela passe et des fois non. La fin est absurde, Vincent Delerme hors sol, et la dernière phrase totalement inappropriée. On ne s'ennuie pas vraiment mais on peut attendre un passage télé et aller voir "Belles de scène" au théâtre par exemple avant que la pièce ne disparaisse. Bof.

bergers

 

Bergers de Sophie Deraspe (Canada/Fr) °° 1 H 53

Gentil. Encore un film de berger, gros succès au Canada, qui débarque en France. Mathyas ( Félix-Antoine Duaval, charmant) jeune canadien en burn-out devient un héros bucolique à la tête d'un troupeau de montons et aidé par Elise ( Solène Rigot), ils vont transhumer dans les alpages bravant orage, loups et paysans pas toujours sympathiques. Ce film dénonce la difficulté d'être berger, les problèmes économiques, l'isolement, la misère sexuelle. Un brin trop pédagogique mais très agréable à suivre.

Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère)

 
Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère) de Pat Boonnitipat (Thaïlande) °°° 2 h 05

Bien sûr ce film caustique, au début, se transforme petit à petit en mélo mais on y prend vraiment beaucoup de plaisir grâce à ses acteurs ( attention aux noms: Putthipong Assaratanakul et Usha Seamhlum). C'est un petit bijou d'émotions, Premier film thaï proposé aux Oscars et carton plein en Asie. On comprend pourquoi, la famille, les ancêtres et les traditions étant le moteur de la Thaïlande mais les nouvelles générations se semblent pas adhérer vraiment, d'où magouilles, vols, lorgnement sur l'héritage. A découvrir.

ADN

 

ADN de Caroline Ami & Flavie Péan (Théâtre Michel) °° 1 h 50

Mis en scène de Sébastien Azzopardi. Quelle serait votre réaction si vous appreniez, après un test d'ADN, que vous n'êtes pas le père du nourrisson que vous tenez dans vos bras à la maternité. Et même d'apprendre que le papa est votre propre frère ( qui n'existe pas) alors que votre femme, en toute bonne foi, jure qu'elle ne vous a jamais trompé. Inspiré d'une histoire vraie. Les comédiens s'en donnent à cœur joie dans une mise en scène hyper astucieuse faite de grands panneaux glissants qui permettent les changements de décors en une seconde. Cela bouge, virevolte, court, occupe tous les espaces de théâtre jusqu'au tournis. On a des fois du mal à suivre l'intrigue mais la plaisir est là. A voir.

Sinners

 

Sinners de Ryan Coogler (U.S) °°° 2 H 11

Un film de genre intelligent, mélange des différentes cultures afro-américaines qui se sert des références "zombinesques" du cinéma pour les mettre en valeur. 1930 dans la Mississipi deux frères exilés à Chicago, reviennent dans la région pour monter un cabaret et y produire du blues et tout autres musiques avec d'anciens compagnons, histoire de souder les habitants, leur offrir un havre de plaisir, pour  boire, manger, danser .. Mais débarquent des vampires blancs, dont le chef irlandais et sa ballade tradi fait froid dans le dos, surtout que rodent aussi les adeptes du ku klux klan. On s'intéresse surtout pendant un -long- moment aux différentes musiques, à leur valeurs, leurs apports, leurs futurs, avant de sombrer dans la violence. Etrangement passionnant.

Au pays de nos frères

 

Au pays de nos frères de Raha Amirfazli & Alireza Ghasemi (Iran/Fr/Hol) °°° 1 H 35

Ce fameux pays c'est l'Iran. Il sont plus de cinq millions de réfugiés afghans mais pas vraiment les bienvenus. Ils ne servent pas d'esclaves mais presque. Et ceux qui sont sans papiers sont exploités. On suit le parcours de trois d'entre eux Mohammad élève brillant qui doit taire le viol qu'il a subit, sa future femme, qui pour le moment épouse un vieil homme qui va décéder et dont il faudra se débarrasser du corps et du père de sa sœur des années plus tard qui perdra lui aussi un fils au combat mais qui y gagnera la nationalité. Film fort, intelligent, où surgit la violence sociale, dans sa quotidienneté, où chacun est réduit à l'humiliation, au silence, à la frustration. A découvrir.

Mikado

 

Mikado de Baya Kasmi ( Fr) °° 1 H 34

Un prof veuf accueille une famille en marge, le temps de réparer leur van en panne. Les critiques sont très dures pour ce film généreux et très bien interprété par Félix Moati, Ramsy Bedia et Vimala Pons. Certes le scénario est un peu faible mais il aborde des sujets importants, le choix de vie par rapport au regard de la société, l'éducation libre, la liberté ou la normalité, le vrai désir des enfants etc... Tout en tendresse et pudeur. A voir.

The amateur

 

The amateur de James Hawes (U.S) °°° 2 H 03

Certes, ce n'est pas d'une grande originalité mais c'est très, très bien fait. Je préfère ces films plus modestes à un mission impossible toujours plus plus. Charlie Heller cryptographe à la CIA,  "introverti", perd sa femme lors d'un attentat. Il veut éliminer les assassins. On voyage beaucoup, Londres, Paris, Istanbul, Madrid .. il y a des poursuites, pas mal de mort. Si c'est ça être amateur , alors moi je suis champion du monde de MMA. Sympa.

Faute de preuves

 

Faute de preuves d'après Harlan Coben de Ana et Miguel Cohan (Esp) °° 1 saison, 6 épisodes

En Patagonie argentine une journaliste en parallèle de la justice, part à la recherche d'un prédateur sexuel qui sévit sur les réseaux mais l'histoire va être beaucoup plus complexe que prévue avec pas mal de rebondissement. Après un début un peu lent et classique cette série se bonifie et se regarde avec plaisir ( avec la participation d'Alberto Ammann). Pourquoi pas

De rockstar à tueur

 

De rock star à chanteur : le cas Cantat de Jahn, de Bussière, Dusfour & Lartigue; (Fr) °°°  documentaire en trois épisodes. 

Ce documentaire nous saisit d'effroi. On a tous aimé "Noir désir" et admiré B. Cantat mais, là, on se rend compte de l'incroyable perversité du garçon. Au début on a cru à un accident, puis une mauvaise chute après une paire de gifle, et enfin l'autopsie révéla un meurtre parce que le visage fracassé, parce que le coma, parce que le non appel des secours. C'était avant me too, tout le monde le protégeait, essayait de sauver "la poule aux œufs d'or" . Lio hurlait sa vérité dans le vide. Puis il y a eu le suicide de son ex- femme ( battue elle aussi) Krystina Rãdy qui faussa le procès par amour et qui en paya le prix. La mort d'un femme ne valait pas grand chose ( est ce que cela a vraiment changé ?) A voir pour ne pas oublier Marie Trintignant.

Sebastian

 

Sebastian de Mikko Mäkelä (G.B/Fin/Bel) °° 1 H 50

Plus réussi que "Entre les roseaux" ce film assez cru se déroule dans des chambres d'hôtel sans âme où Max essaie de se dépatouiller comme escort. Il se prostitue pour écrire un premier livre, un roman sur ce monde glauque, attiré plutôt par des personnes plus âgées. Sa fraicheur, sa spontanéité, au début lui permettra de rencontrer des personnes vraies qui se dévoileront mais tout ne va pas être si simple. Le film doit beaucoup à son personnage principal Ruaridh Mollica au charme indéniable mais l'histoire est trop centrée sur lui pas assez sur les autres . A découvrir 

Banger

 

Banger de So Me (Fr) ¤ 1 h 30 N

Je me demande comment j'ai pu regardé jusqu'au bout ce navet musical, sans doute en pianotant sur mon portable. L'histoire d'un DJ Scorpex, autrefois adulé, devenu loser, recruté par la DGSI (Laure Felpin, on va y croire !) pour faire tomber un rival embringué dans une histoire de drogue. Au secours. 

Parthenope

 

Parthenope de Paolo Sorrentino (I) ¤ 2 h 16

Insupportable, donc je n'ai pas supporté et suis sorti de cet enfer doré, Naples la magnifique. Le réalisateur filme sa muse Celeste Della Porta comme une potiche, un objet de convoitise, sublime, intelligente, faisait tourner la tête à tous ces "connards" que sont obligatoirement les hommes. Long film à tendance publicitaire , creux, boursoufflé, aux ralentis pénibles, des panoramas inutiles etc... je ne sais pas s'il s'améliore dans la durée, je suis moins patient qu'avant. Beurk.

L'art de ne pas dire

 

L'art de ne pas dire de Clément Viktorovitch (13 art) °°° 1 H 40

Co-écrit par Ferdinand Barbet, cette conférence, dans la continuité du "Pouvoir Rhétorique" C. Viktorovitch, docteur en science politique, vulgarisateur en linguistique, incarne un conseiller en communication qui va aider un candidat à devenir président de la république. C'est fin, intelligent, un peu interactif, un décryptage jouissif du système . Le texte est brillant, l'interprétation agréable seule la prestance de Clément, qui n'est pas comédien,  reste un peu pataude mais ce n'est rien par rapport au plaisir que l'on prend à ce spectacle.

Belles de scène

 

Belles de scène de Jeffrey Hatcher (Gémeaux parisiens) °°° 1 H 40 Mise en scène de Stéphane Cottin.

Formidable. Enfin un spectacle intelligent, drôle, émouvant et passionnant jusqu'au bout. Nous sommes à Londres en 1661. Les théâtre sont restés fermés pour cause de révolution puritaine, mais les femmes sont toujours interdites de jeu. Charles II veut s'amuser et pour satisfaire son aimée autorise les actrices à monter sur les planches. Les hommes qui jouaient leur rôle sont dans la mouise. Faits historiques qui vont engendrer chez nos comédiens une palette de sentiments des plus mesquins aux plus merveilleux. Une vraie réflexion sur ce qu'est le "genre" sans rapport avec les vaines diatribes actuelles. Bonne chance à Vincent Heden pour le Molière 2025. Bravo à Patrick Zard qui m'a fait beaucoup rire. A voir absolument.

Ad vitam

 

Ad vitam de Rodolph Lauga (Fr) ° 1 H 36

Après "Bastion 36", "Ad vitam" on a l'impression de voir toujours le même film. Et hélas ils sont assez mauvais. Au bout d'un quart on est capable, sans se tromper, de raconter la suite. Il y aurait tant de choses à inventer pour réaliser un bon thriller. Allez scénaristes faites travailler vos méninges.

Le garçon

 

Le garçon de Zabou Breitman & Florent Vassault (Fr) °°° 1 H 37

Que c'est agréable d'être surpris puis emballé par un film dont on n'attendait pas grand chose! On est passionné par cette quête improbable, ému aussi, étonné par la direction qu'il prend. Zabou et son complice trouvent une pochette de photos de famille dans une brocante et inventent une vie à chacun tout en cherchant les vraies personnes. Universel, et prenant. A voir.

Ce n'est qu'un au revoir

 

Ce n'est qu'un au revoir suivi de Un pincement au cœur de Guillaume Brac (Fr) ¤ 1 H 06 & 38 mn

J'avais adoré les précédents films de G. Brac, donc je suis plus que déçu par ces deux courts qui n'ont rien à raconter. Ces ados ressemblent à tous les autres; ils n'ont rien d'intéressant à dire, à montrer, à défendre. Ils sont sans doute , tout à fait sympathique mais pourquoi les filmer ? Je me suis sérieusement ennuyé. Bof.

Lire Lolita à Téhéran

 

Lire Lolita à Téhéran de Eran Riklis (It/Is) °° 1 H 47

Film plutôt conventionnel sur la forme , il vaut surtout par son côté pédagogique ( On revit les différentes phases qu'a traversé l'Iran depuis la révolution islamique et l'arrivée de l'ayatollah Khomeini) et le plaisir de voir ces actrices iraniennes si belles et formidables que sont  Zar Amir, Mina Kavani, G. Farahani, Bahar Beihaghi, Lara Wolf..plus que par son scénario où se mêlent quand même politique et vies personnelles sous un régime terrible. A voir.