The electric state

 

The electric state de Joe & Anthony Russo (U.S) ° 2 H 08

Je ne sais pas combien ce film a coûté mais j'en suis sûr, mille fois trop, par rapport aux résultats vraiment décevants. Dommage, l'idée était plutôt intéressante quoique assez convenue. Les robots, très réussis visuellement ne sont pas vraiment exploités, on aurait aimé que le film soit plus centré sur eux plutôt que sur cette jeune actrice Millie Bobby Brown de "Stranger things" assez fade , même Chris Pratt n'a pas grand chose à défendre. Gros bof.

Adolescence

 

Adolescence de Jack Thorne & Stephen Graham (G.B) °° 1saison,   4 épisodes

Encensée par toutes les critiques cette mini série  a effectivement des qualités indéniables. Le premier épisode, ils sont tous en plan séquence, nous saisit par sa violence lors d'une arrestation musclée d'un jeune garçon soupçonné d'avoir assassiner une jeune fille de son école. Le second nous raconte la virée incroyable des policiers dans le collège ( c'est le plus intéressant) les deux autres sont beaucoup moins convaincants. On nous parle de masculinisme , mais ce n'est pas vraiment évident. Finalement cette série montre sans trop expliquer. On subit. Elle semble inachevée sans doute une suite nous éclairera. A suivre donc.   

Lumière

 

Lumière de Thierry Frémaux (Fr) °° 1 H 44

Il y a 130 ans les frères Lumière inventaient le cinéma. Thierry Frémaux nous propose une centaine de films de 55 secondes où l'on se rencontre qu'ils avaient déjà tout inventé du cinéma réaliste  par la forme plans, cadres, plongées, contreplongées, travelings etc... mais sur le fond : poésie, humour, personnages du quotidien, etc... sans la folie et les trucages d'un Méliès. Très intéressant.

Novocaine

 

Novocaine de Dan Berk & Robert Olsen (U.S) °° 1 H 50

Ce serait un énième film de casse qui finit mal si le héros au grand cœur, Robin des bois moderne, n'avait cette particularité d'être insensible à la douleur. Qu'il prenne une balle dans la jambe, qu'il plonge la main dans de l'huile bouillante, qu'on lui arrache les ongles un par un, il garde un sourire narquois. Cela en fait la personne idéale pour chasser les méchants et c'est assez drôle. Le combat final est quand même jubilatoire. Pour se détendre (si on ne craint pas trop les images violentes).

Suzanne Valadon

 

Suzanne Valadon (Beaubourg) °° > 26 mai 2025

Suzanne Valadon devient peintre en observant d'autres peintres (Henner, Renoir, Lautrec). Elle commence par des auto portraits qu'elle continue longtemps, puis des portraits en pied nombreux et répétitifs. On y voit quelques jolis tableaux de natures, beaucoup de nus avec pour une première fois des hommes, mais surtout beaucoup de dessins , d'esquisses que j'ai trouvé beaucoup plus intéressants, des scènes d'intérieur avec Utrillo enfant, la grand-mère, Utter etc... Pourquoi pas avant la fermeture pour cinq de Beaubourg.

Je le jure

 

Je le jure de Samuel Theis (Fr) °°° 1 H 50

Encore un film de procès et encore un film passionnant. Cette fois, on ne s'intéresse pas au condamné, savoir s'il est coupable ou non. On le sait, il a avoué mais aux jurés et notamment à un ouvrier taiseux, du refus, jusqu'à une certaine prise de conscience, du rôle absolument difficile de juger, de comprendre les différentes parties, de se sentir responsable de l'avenir d'une personne. On suit les débats , mais en sont-ils vraiment?  Finalement c'est un récit d'apprentissages (au pluriel) Très belle distribution: Julien Ernwein, Marie Masala, M. Foïs, L Bourgoin, Micha Lescot (dans un registre différent). Pourquoi pas.

Nismet

 

Nismet de Philippe Faucon (Fr) °° 1 saison, 4 épisodes

On reste dans l'univers du réalisateur. Une jeune femme volontaire s'émancipe grâce à ses études et ses rencontres. On est dans la banlieue de Marseille, entre un beau père toxique, une mère alcoolique, elle a le courage de se révolter, de quitter le foyer, de faire des études et de s'imposer en tant que jeune arabe. Sympa mais sans grande originalité. Pourquoi pas.

Le joueur de go

 

Le joueur de go de Kazuya Shiraishi (Japon) °° 2 h 09

Film de samouraï à l'ancienne réussi avec tous les codes qui en font l'intérêt. On y prend beaucoup de plaisir même si les parties de go, auxquelles on ne comprend rien sont beaucoup trop nombreuses. Le film reste dans la retenue, même la vengeance du samouraï bafoué qui doit laver son honneur sera pondérée et classe. Belle mise en scène, beau décors de studio, on est toujours emballé par ce folklore Edo-nien. A voir.

Zero day

 

Zero day d'Eric Newman (U.S) °° 1 saison, 6 épisodes

George Mullen, un ancien président américain très apprécié, est rappelé pour lutter contre une cyber attaque mondiale. Série classique, qui a du mal à démarrer. On s'ennuie pas mal et puis vers les derniers épisodes l'intérêt pointe son nez. Bof. 

Ghosts

 

Ghosts, fantômes à la maison de Jos Port & Joe Wiseman (G.B) °° 6 saisons, 104 épisodes ( 1 saison vue)

Feuilleton familial, gentillet qui vide la tête et aborde pas mal de sujets du quotidien. Un couple s'installe dans un manoir hanté pour ouvrir un bed and breakfast. Après un incident seule Rose Mclver arrive les voir et à converser avec eux. Ensemble ils vont résoudre des problèmes les uns après les autres. Bof surtout pour les enfants. 

Aïcha

 

Aïcha de Mehdi M. Barsaoul (Tu/Fr/I) °° 2 H 03

On ne comprendra qu'à la fin du film pourquoi il porte ce nom. Aya, vingt ans, subit l'autorité de ses parents qu'elle soit religieuse ou familiale. Elle est promise à un homme mûr mais riche. Elle rêve d'indépendance. Un accident de bus lui donne l'occasion de changer de vie en se faisant passer pour morte. Mais la vie à Tunis, la capitale va être encore pire . Elle va subir, sans le vouloir, une série d'événements qui va la rendre plus forte. Le suspense, avec crime, enquête, mensonge, remords ... reste entier jusqu'au bout. A découvrir.

Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan

 

Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan de Ken Scott (Fr) °°° 1 H 42

Charmant. Roland nait avec un pied bot. Sa mère, malgré les avis défavorables des médecins, s'acharne à qu'il marche normalement et surtout qu'il devienne un être hors du commun dans sa vie professionnelle ou personnelle. Tout y passe: l'aide de Dieu, des rebouteux , et même Sylvie Vartan dont le petit s'est entiché. Plein d'humour et de tendresse, d'émotion aussi. Leïla Bekhti est éblouissante en mère séfarade cannibalisante. Jonathan Cohen plus sobre parfait et tous les autres: Jeanne Balibar, Anne le Ny, Milo Machado-Graner, J. Japy. Un petit bémol Sylvie Vartan, certes indispensable à l'histoire mais... A voir.

Baby

 

Baby de Marcelo Caetano (Brésil) °°° 1 H 47

Très belle surprise que ce film, qui, sur le papier était plutôt casse-gueule. Wellington, gay, dit Baby, rejeté par ses parents sort de prison et se retrouve seul. Il est accueilli par Ronaldo (Ricardo Teodoro génial) travailleur du sexe qui l'initie aux combines de survie. Film sur la lutte des classes qui finalise les rapports humains. Comment sortir du chacun pour soi? c'est presque un documentaire sur la solidarité ( mise à mal souvent), sur  la fragilité des amours liées à la misère, aux des mauvaises rencontres des rues. A voir.

Magma

 

Magma de Cyprien Vial (Fr) °° 1 H 25

On est loin des films catastrophes d'Hollywood et c'est tant mieux. Marina Foïs et Théo Christine sont vulcanologues et essaient de surveiller au mieux les irruptions possibles de la soufrière tout en gérant les exigences du préfet et les colères du peuple de Basse-Terre qui a été déplacé par mesure de sécurité. C'est original, prenant, avec un véritable suspense. Doit-on toujours appliquer le principe de précaution au détriment de la vie de tous les jours ? Ici ce sont les rapports entres les différents protagonistes qui sont le plus intéressant. A voir.

vers un pays inconnu

 

Vers un pays inconnu de Mahdi Fleifel (G.B/Fr/All/Grèce/Pal) °°° 1 h 46

Ce film palestinien sur deux cousins réfugiés à Athènes essayant coûte que coûte de quitter le pays est presque un documentaire tellement il est proche de la réalité. Traité comme un thriller, il nous tient en haleine tout le long. Cette quête d'argent qui les fait devenir voleurs, cyniques, voir dégueulasses est sans doute le passage obligé pour sauver sa peau, eux même étant la proie d'autres prédateurs pris dans une course infernale à la survie. Fort, poignant et terriblement pessimiste et parfaitement interprété par Mahmood Bakri et Aram Sabbah. A découvrir.

Du charbon dans les veines

 

Du charbon dans les veines de Jean-Philippe Daguerre (Théâtre St Georges) °° 1 h 30

Beau décors, beaux costumes, belle distribution, et pourtant on entre avec difficultés dans l'histoire. Peut-être parce qu'elle semble formatée. Toutes les cases du spectacle parfait sont cochées. Noeux- les mines son côté social, les mineurs au grand cœur, l'accordéon, l'équipe de France et Kopa, la solidarité, les belles réponses au racisme, l'histoire d'amour contrariée mais sauvée par l'amitié. Bref on a aucune raison d'être critique, quand deux intrigues viennent perturber la machine on dresse une oreille et on commence à s'y intéresser. Pourquoi pas.

La cache

 

La cache de Lionel Baier (Suisse) °° 1 H 30

Original. Pendant les émeutes de mai 68 la famille Boltanski se terre dans leur appartement de la rue de Grenelle. C'est un film tout à fait plaisant et malin adapté d'un roman autobiographique. On mange sur le lit, on se cache sous le plancher pour aider le maréchal De Gaulle, on s'invente des langages, des vies, on rêve d'Odessa, on s'essaie à la peinture, on lit bref on vit ce qu'on a à vivre sans trop se soucier des autres, en autarcie. C'est surtout l'occasion de retrouver Michel Blanc dans son dernier rôle sans oublier Dominique Raymond et William Lebghil. Pourquoi pas.

Vermiglio

 

Vermiglio de Maura Delpero (Italie) °°° 1 H 59

Encore un excellent film, en ce moment le cinéma nous gâte, dans un registre différent. Ici, on est plus près de "L'arbre aux sabots" d'Olmi mais en moins radical. En Italie, trois sœurs, trois destins  en quatre saisons. Beauté plastique, histoires simples mais prenantes. On ne sait jamais de quel côté va pencher la balance. Rien ne semble factice, tout parait juste: les travaux de ferme, les relations entre les personnages, les rapports amoureux. Chacun avance selon sa conscience et chacun a raison, quelques soient leurs choix et leurs conséquences.  A découvrir.

Reine mère

 

Reine mère de Manele Labidi (Fr)° 1 H 33

On ne retrouve pas ici, le charme du "Divan à Tunis". C'est une toute petite comédie sympathique avec des qualités mais assez foutraque sur l'identité, sa place dans la société avec Camélia Jordana et surtout Sofiane Zermani au sourire irrésistible. Bof.
 

La convocation

 

La convocation de Halfdan Ulimannn Tendel (Norvège ) °°° 2 H 00

Redoutable. Ce huis clos est d'une justesse impressionnante quand on connait les rouages implacables du monde de l'éducation nationale qu'il soit norvégien ou français. Une histoire d'agression entre enfants de 6 ans est le prétexte à décortiquer l'âme des protagonistes adultes convoqués pour parler du problème. D'abord le directeur, pleutre, se déchargeant sur une institutrice de bonne volonté mais complètement dépassée par les événements, et qui viendra alimenter par bêtise les braises du conflit. L'infirmière psy caricature de bien-pensance toujours à contre sens, les parents avides de ragots à l'affut d'une saloperie à déguster et enfin les mères concernées jouant à la perfection leur rôle de mère, les enfants étant absents du film. La force du film est aussi son décors, les salles, les couloirs, les escaliers admirablement filmés, cadrés, qui deviennent source d'angoisse, presque d'horreur à la "Shining'. Le pompon revient au collègue qui fort d'une information recueillie propage la calomnie par pure jouissance perso. A découvrir vite (avant qu'il ne disparaisse)

On ira

 

On ira de Enya Baroux (Fr) °°°° 1 h 37

Totalement réussi. Une octogénaire part mettre fin à ses jours en Suisse. Elle embarque avec elle, par ruse et par pudeur son auxiliaire de vie, son fils et sa petite fille. Ce voyage vers la mort est un hymne à la vie, une comédie extrêmement bien construite, souvent hilarante. La réalisatrice a supprimé tous les côtés larmoyants, le pathos qui fait bien pleurer et tous les artifices habituels pour offrir les scènes à pisser de rire ( D. Ayala qui boude au bowling, la tombe de Jean, Logan le rat etc...) C'est hyper bien écrit, dialogué et super rythmé avec une mise en scène modeste qui laisse place aussi à l'émotion; on a souvent la larme qui pointe. Et la cerise sur le gâteau, l'interprétation des quatre acteurs: Hélène Vincent exceptionnelle, Pierre Lottin à son meilleur, David Ayala (Miséricorde) itou et la révélation Juliette Gasquet tout simplement parfaite. A voir absolument.

Yokai, le monde des esprits

 
Yokai, le monde des esprits de Eric Khoo (Fr/ Japon)°° 1 h 34

Une célèbre diva va faire pour la dernière fois un concert au Japon où ses fans ne l'ont pas oublié et l'attendent avec impatience. Seulement après celui-ci , elle meurt d'un abus de Saké et rejoint le monde des esprit qu'elle partage avec son plus grand fan et et son fils. Film où erre une Catherine Deneuve qui semble absente, pas très convaincante en chanteuse mais il se dégage du film ambiance assez touchante. Pourquoi pas.

Le système Victoria

 

Le système Victoria de Sylvain Desclous (Fr) ° 1 H 41

Pas emballé par ce suspense architectural. D'abord il ne se passe pas grand chose, les scènes de séduction et d'amour entre Jeanne Balibar et Damien Bonnard sont trop nombreuses et trop longues, puis la fin est comme même téléphonée. Restent l'image, le cadre, l'ambiance de chantier qu' a su créer le réalisateur, parce qu'on ne croit pas beaucoup aux tentatives de corruption, aux pressions, aux manipulations diverses. Bof.

Le secret de khéops

 

Le secret de Khéops de Barbara Schulz (Fr) °° 1 H 37

Première aventure pour B. Schulz avec une comédie un peu pépère dans les pas d'Indiana Jones mais sans le budget. Cette entreprise est ma foi honnête, mais elle souffre du cabotinage de Fabrice Luchini, même si, ici, il essaie de se maîtriser il est quand même assez insupportable. J'aurais bien aimé qu'elle inverse les rôles avec Jackie Berroyer et son petit grain de folie. J'y suis allé pour Julia Piaton qui hélas n'a pas grand chose à défendre. Pour un samedi de pluie.

A bicyclette

 

A bicyclette de Mathias Mlekuz (Fr) ° 1 H 29

Pas tout à fait convaincu par cette aventure généreuse et sympathique. Le réalisateur refait le trajet avec son meilleur ami (Philippe Rebbot) de l'atlantique à Istanbul, qu'avait fait son fils Youri avant de se donner la mort. On comprend la démarche, on s'amuse quelque fois ( avec le passage en Airbnb), mais c'est assez foutraque, un peu répétitif. Sans doute n'est-ce pas écrit d'avance, donc quelques fois ça marche, d'autres non. Mais on s'attache à eux, à leur projet et on excuse les imperfections. Pourquoi pas.  

L'attachement

 

L'attachement de Carine Tardieu (Fr) °°° 1 H 45

Très beau film sur les liens qui unissent les êtres quelque soit leur degré d'affinité. Elliot petit garçon hérite d'une petite sœur mais perd sa maman en couche, mais trouve avec Sandra la voisine une mère de substitution (Valérie Bruni-Tedeschi, très bien) Il avait déjà choisit son beau père comme référent (Pio Mamaï génial) plutôt que son vrai père (R. Quenard plus sobre que d'habitude) mais se sent moins d'affinité avec la nouvelle copine de Pio (Vimala Pons). Comment se reconstruire, se positionner après un deuil, comment s'autoriser d'être de nouveau heureux. Les personnages avancent à leur rythme, en contradiction, en souffrance, en joie et avec beaucoup d'amour. A voir. 

Cronos

 

Cronos de Guillermo Del Toro (Mex) °° [1993] 1 h 34

Ce premier film a un peu vieilli mais on y trouve déjà beaucoup des thèmes chers au réalisateur où l'horreur côtoie le fantastique dans un monde assez poétique. Un mélange des genres qui révèle son talent. On est presque dans un roman de Gaston Leroux, genre "Poupée sanglante" avec ce scarabée qui offre l'immortalité. A voir plutôt par curiosité.

Black Dog

 

Black Dog de Hu Guan (Chine) °°° 1 H 50

Fable cruelle et poétique. 2008, avant les jeux olympiques, dans une ville désertée promise à la démolition déambulent des meutes de chiens redevenus sauvages. L'état veut les éliminer pour pouvoir attirer de nouvelles personnes dans la cité. Lang, ancien musicien célèbre, juste sorti de prison adopte un lévrier noir contre l'avis de tous. Le désert de Gobi sert de décors étrange, envoutant, beau et effrayant à la fois, à cette satyre sociale, sans en avoir l'air, parce que libre d'interprétation. La mise en scène est éblouissante. Elle passe de scènes de violence à des moments de rencontres tendres, humaines ou animalières, en utilisant l'espace, le vide ou le cadre des immeubles en ruine. Avec les très charismatique Eddie Peng. A découvrir. 

Mickey 17

 

Mickey 17 de Bong Joon Ho (U.S/Corée) °°° 2 H17

De retour avec une dystopie drolatique Bong Joon Ho réussit son pari. Même s'il a été réalisé avant la réélection de Donald Trump, on ne peut s'empêcher d'y voir la bêtise mégalomaniaque  du président et de son sbire Elon Musk. On y retrouve aussi tous ses thèmes chers : la cause animale, le futur anxiogène, la mort, les rapports de classe (Cf Transperceneige) source de chaos. La distribution est parfaite (Pattinson, Ruffalo, Toni Colette) et une mention spéciale pour Naomi Ackie et Anamaria Vartolomei. C'est un mélange des genres tout à fait jubilatoire. A voir.

Queer

 

Queer de Luca Guadagnino (I) ¤ 2 h 16

Plus qu'une purge, une souffrance. Dans un Mexique années 60 en carton pâte, un homme ( Daniel Craig qui a bien du mérite de faire ce qu'il fait) tombe amoureux d'une endive, pardon d'un soi-disant Apollon (Drew Starkey insupportable). Une heure à se tourner autour, avalant des litres d'alcool, fumant, se piquant dans une chorégraphie maniérée avant un départ dans la jungle d'Amérique du Sud qui ressemble aux serres du jardin des plantes, à la recherche d'une drogue aux vertus télépathiques que fabrique une Madame Mim de mauvais goût. C'est long, prétentieux, répétitif, ennuyeux, mal joué. Décidément, ce metteur en scène n'est pas ma tasse de thé (je n'avais pas aimé "Call me by your name" et était sorti pour "Challengers", je crois que je vais laisser tomber pour les prochains)....

Un p'tit truc en plus

 

Un p'tit truc en plus d'Artus (Fr)°° 1 H 39

Film gentillet, plein de bonnes intentions qui fait du bien et qui mérite son succès, de là à faire dix millions d'entrées c'est peut-être un peu exagéré. Artus y est d'ailleurs touchant et les comédiens en situation de handicap se débrouillent tous très bien. Reste Alice Belaïdi parfaite de naturel, elle illumine le film. Pourquoi pas.